L’invitation du pape François
Dans son exhortation apostolique « Evangelii Gaudium », le pape François affirme, après Paul VI et Benoît XVI notamment, que « la politique, si dénigrée, est une vocation très élevée, c’est une des formes les plus précieuses de la charité, parce qu’elle cherche le bien commun ».
Des politiques qui se soucient des plus faibles : ceux qui ont faim, ceux qui sont sans travail, sans toit, les immigrés, les peuples indigènes, les personnes âgées de plus en plus seules et abandonnées, les enfants encore dans le sein de leur mère : tous ceux qui sont exploités et dont la société actuelle a fait des rebuts, « des restes ».
Le pape l’avait déjà dit dans une homélie à Sainte-Marthe (1er mai 2013), aujourd’hui, dans cette « économie qui tue », les « personnes sont moins importantes que les choses qui procurent un profit à ceux qui ont le pouvoir politique, social et économique ».
Le pape demandait aux politiques de chercher non pas leur intérêt, mais la « dignité humaine », comme il le disait le 1er juillet dans son message pour la Grèce.
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